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Pandora - Présentation | Folio1-fragment1 | Folio1-fragment2 | Folio2-fragment1 | Folio2-fragment2 | Folio3 | Folio4 | Folio5 | Folio6 | Bibliographie
| Biographie | | Gérard de Nerval-Pandora 1854 | Gérard de Nerval, pseudonyme de Gérard Labrunie est né à Paris le 22 mai
1808.
Sa mère qui accompagne son mari Étienne Labrunie, médecin militaire de
l'armée napoléonienne, en Silésie, meurt à Glogau (actuellement en Pologne), le
29 novembre 1810.
A l’aube du 26 janvier 1855, Gérard de Nerval est retrouvé
pendu rue de la Vieille-Lanterne à Paris.
Selon Théophile Gautier,
(Histoire du romantisme, 1874) :
« le malheur de cette existence -
et nous ne savons si nous avons le droit d'écrire un tel mot - a de tout autres
causes que les difficultés de la vie littéraire et qu'un vulgaire dénuement
d'argent - l'envahissement progressif du rêve a rendu la vie de Gérard de Nerval
peu à peu impossible dans le milieu où se meuvent les réalités ».
(La
Presse, le 27 janvier 1855). |
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L'importance de ses origines paternelles en Aquitaine est en général sous-estimée.
L'examen de ses « rêveries généalogiques », en particulier en Périgord en révèle l'intérêt.
Son père, le Dr Étienne Labrunie était né en 1776 à Agen. Un cousin agenais, Gautié, apothicaire, était devenu marchand de vin à Agen et plus tard en 1853, associé à la maison de commerce Régis à Bordeaux.
Nerval, lui-même, rendit visite, à sa famille agenaise en novembre 1834, lors de son retour de voyage en Italie.
Il fit en 1841 et en novembre 1853 des projets de voyage dans le sud-ouest : « l'air du pays me ferait grand bien».
El Desdichado
je suis le ténébreux, - le veuf, - l’inconsolé,
le prince d’Aquitaine à la tour abolie :
ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé
porte le soleil noir de la Mélancolie.
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Suis-je amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?
mon front le rouge encore du baiser de la reine ;
j'ai rêvé dans la grotte où nage la syrène...
...
Les chimères. |
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En partant pour l'Allemagne, le dernier voyage, juin 1854, Nerval avait pris connaissance à Strasbourg de la plaquette d’Eugène de Mirecourt dans la collection « Les Contemporains ».
En frontispice figurait son portrait dessiné et gravé par Eugène Gervais d'après le daguerreotype pris par Adolphe Legros en 1853 ou 1854.
Gérard acceptait aussi de se faire photographier par son ami Nadar.
Le 31 octobre 1854, Pandora paraît, mais sans la fin dans Le Mousquetaire, journal d'Alexandre Dumas. Sa publication reste inachevée.
Deux reconstitutions du récit sont publiées en 1921 par Aristide Marie et Pierre Audiat.
Les deux versions proposées de Pandora sont alors incompréhensibles et ont une place dans l'Anthologie du délire.
L'édition critique de Jean Guillaume en 1968 et surtout la découverte si récente du manuscrit Pandora 1854 (manuscrit J.Clémens) renouvellent la question nervalienne.
Pour l'édition critique et son étude philologique on renvoie à la publication de 2005.
Pandora tient une place privilégiée dans la vie et dans l'oeuvre de Nerval : le sujet nous reporte aux années 1839-41, marquées par les épisodes de Jenny Colon, de Camille Moke, et par l'apparition de la folie ;
la rédaction touche aux années 1853-55, apogée et déclin à la fois puisqu'elles ont vu la publication des "Filles du feu", celle d' "Aurélia" et la fin dramatique du poète (Jean Guillaume, 1964). |
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