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Présentation
Jean Guilloche ( fin XVème siècle)
Premier poète bordelais de la langue française
(Prophécie du roi Charles VIII-1494
Bien ducal-1497-1498)

Il a été souvent dit que Bordeaux et la cité des trois M. (Montaigne, Montesquieu et Mauriac).
Mais, ils ont été précédés par un G, Jean Guilloche le premier poète bordelais en langue française à la fin du XVe siècle, avant l'essor même d'une littérature poétique néo-latine à Bordeaux à partir de 1530.
Guilloche dans ses deux œuvres restées manuscrites, revendique son origine bordelaise : «a se vous voulez quelquefoys….De Bourdeaulx suis et Guiennoys,…..qu’on appelle maistre Guilloche» (IV) et «Moy Iehan Guilloche natif de Bourdeaulx»(B-I-8-9).
C'est aussi le premier Bordelais dont on possède le portrait contemporain en frontispice de son manuscrit du « Bien ducal » qui a disparu dans l'incendie de la Bibliothèque Nationale de Turin en 1904.
Selon Ernest Gaullieur : « cette famille des Guilloche, essentiellement bordelaise est une de celles qui figurent le plus honorablement dans l'histoire de cette ville.»
Jean Guilloche était le frère du conseiller Raymond et le grand-oncle du « jeune étudiant » à Toulouse qui portait les mêmes noms que lui au début du XVIe siècle.
Parmi les 16 notables appelés par la jurade de Bordeaux pour la fondation du collège de Guyenne (1532), est mentionné Pierre de Guilloche, écuyer, seigneur de la Louvière (commune de Léognan).
Le poète est le frère puîné de Raymond de Guilloche, lieutenant du sénéchal de Guyenne en 1467 qui devint conseiller au Parlement de Bordeaux en juin 1472.
Le fils de Raymond, Pierre de Guilloche fut à plusieurs reprises au début du XVIe siècle jurat de Bordeaux et prévôt.
Le petit-fils Jean, l’ancien étudiant fut un des conseillers favorables au protestantisme et périt victime de la Saint-Barthélemy bordelaise.
La famille de Guilloche, en particulier seigneur de Louvière était dès le XIVe siècle dans l'orbite de l'archevêché de Bordeaux et plus particulièrement du chapitre métropolitain Saint André de Bordeaux en raison de tenures ainsi à Cadaujac.
La Louvière appartenait dès 1398 a un Robert de Guilloche, frère d’un Raymond. En 1478 c'est une reconnaissance au profit de Raymond Guilloche, conseiller au Parlement de Bordeaux 1478.
En 1495 est mentionné Jeanne de Bordeaux, fille du greffier civil et criminel de la cour, épouse de Raymond de Guilloche, conseiller au Parlement de Bordeaux.
 

Le premier poète bordelais en langue française
Certes l'Aquitaine livre des œuvres plus anciennes en langue française.
Ainsi le seigneur de Caumont, près Marmande (Lot-et-Garonne) (1391-1446) écrit en français les « Dist et enseignements » adressés à ses enfants(1416) et son « Voyage d’oultre mer en Jérusalem » (1418).
C'est aussi en français que Pierre des Voisins, seigneur de Montaut, près d'Auch, fait une relation d'un voyage accompli en 1491 à Jérusalem.
Selon A. Brun, Recherches historiques sur l’introduction du français dans les Provinces du Midi, Paris, 1923, La Guyenne est définitivement francisée dès 1520 : « À peine deux générations s'écoulent dans chaque pays entre le moment où le français est inconnu et celui où il prévaut dans tous les textes ; on assiste non à une infiltration et une adaptation lente, mais à une transformation subite et radicale…La diffusion du français est l’image de la fusion des peuples... Désormais ces provinces, où règne le français, même s'il ne pénètre pas profondément, sont français d'esprit et de cœur... ».
La reconquête sur les Anglais, la création du Parlement en 1462, la transformation de la Guyenne en apanage de 1469 à 1472 donnent un élan décisif : le français triomphe le plus souvent dans les lettres patentes, les mandements et les missives du roi, dans les délibérations de la cour des Grands Jours et les arrêts du Parlement, où il est parfois précédé d'un préambule en latin.
Ainsi Jean Guilloche appartenant à une ancienne famille de la noblesse de robe de Bordeaux, atteste une précoce et fulgurante adhésion de l'élite bordelaise à la langue française, plusieurs décennies avant l'ordonnance de Villers-Cotterêts du 15 août 1539 dont les articles 110 et 111 imposent désormais le français pour tous les actes et opérations de justice.

L'ordonnance de Villers-Cotterêts 1539
C’est à Villers-Cotterêts, petite ville du Valois qu’en 1539 que François Ier promulgua l'un des textes majeurs de l'ancienne législation française : l'ordonnance de Villers-Cotterêts.
Préparée par le chancelier Guillaume Poyet (1473-1548), ce texte, appelé aussi ordonnance Guillelmine, impose l'usage du français dans les documents administratifs (jugements des tribunaux, actes notariés) en remplacement du latin.
 

Le français, devenu langue officiel du royaume, a constitué un puissant facteur d'unification du pays.
Afin de «donner des règles certaines à notre langue et la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences», Richelieu crée l'Académie française en 1635, Vaugelas, qui en dirige les travaux publiés en 1647, des Remarques sur la langue française.
En province, on continue d'employer les patois issus du roman ou des langues germaniques.
La Révolution décide : « le prompt établissement d'un instituteur de langue française dans chaque commune de campagne du département où les habitants sont dans l'habitude de s'exprimer dans une langue étrangère ».
Au XIXe siècle, les lois de Jules Ferry organisent l'enseignement gratuit obligatoire et laïque.

[Document-Collection privée Jacques Clémens]


 
 
 
 

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