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Pandora - Présentation | Folio1-fragment1 | Folio1-fragment2 | Folio2-fragment1 | Folio2-fragment2 | Folio3 | Folio4 | Folio5 | Folio6 | Bibliographie
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[ Vous l’avez tous connue,ô mes amis — la belle
Pandora du théâtre de Vienne .—Elle vous a laissé sans doute ainsi
qu’à moi-même de cruels et doux souvenirs !C’était bien à elle —peut-être,
à elle en vérité, —que pouvait s’appliquer l’indéchiffrable énig me gravée
sur la pierre [romaine, biffé] de Bologne : AELIA LAELIA —nec
vir,nec mulier, nec androgyna etc. « Ni homme, ni femme, ni androgyne ; ni
fille, ni jeune ni vieielle ; ni chaste, [ni pudique,
biffé] ni folle ni pudique, mais tout cela ensemble…. »
Enfin La Pan dora, c’est tout dire, —car je ne veux
pas dire tout. ] |
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Notes:
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Transcription : |
Ligne 1: le titre confirme que Nerval destina cette suite aux « Amours de vienne » au journal Paris. Mais le journal interrompit sa publication le 8 décembre 1853. « Les Amours de Vienne » a été publié le 7 mars 1841, dans la Revue de Paris et dans le Voyage en Orient où il a pris sa place définitive. Ainsi Nerval a fait précéder le récit de son voyage en orient de 1843, de celui de son séjour hivernal à Vienne de 1839-1840 Ligne 2 : Pandora est le nom de la première femme selon la mythologie grecque. Jupiter pour punir Prométhée qui avait dérobé le feu du ciel, lui envoya Pandora, cette première femme créée par Vulcain, avec la boîte où étaient enfermés tous les maux de la terre. Les « romances » de Clemens Brentano, poète romantique allemand (1778-1842) constituerait une «source possible, voire la source profonde de Pandora». Ligne 3 : la belle Pandora du théâtre » : Nerval se serait inspiré de six personnes pour Pandora, trois Viennoises (Catarina Colassa, Jenny Lutzer, Madame Schenk) et trois non Viennoises ( Camille Moke, Esther de Bongars, George Sand) [Jean Guillaume, 1968] Ligne 7 : Cette inscription « fabriquée » à la Renaissance se trouve au Musée de la ville de Bologne(Italie).Elle a retenu l’attention de nombreux érudits et voyageurs. Certains exégètes y ont vu de l’ésotérisme. Mais que cette héroïne ne soit « ni chaste, ni folle, ni pudique », mais tout cela ensemble, implique, selon les éditeurs de la Pléiade, une «connotation morale que Nerval privilégie au point d’en faire l’essentiel d’un récit désormais marqué par l’épigraphe de Faust» |
Amours de vienne Pandora [Folio1-fragment1]
Vous l’avez tous connue,ô mes amis — la belle Pandora du théatre de Vienne .Elle vous a laissé sans doute ainsi qu’à moi-même de cruels et doux souvenirs !C’était bien à elle —peut-être, à elle en vérité, —que pouvait s’appliquer l’indéchiffrable énig me gravée sur la pierre [romaine, biffé] de Bologne : AELIA LAELIA —nec vir,nec mulier, nec androgyna etc. « Ni homme, ni femme, ni androgyne ; ni fille, ni jeune ni vieille ; ni chaste, [ni pudique, biffé] ni folle ni pudique, mais tout cela ensemble…. » Enfin La Pan dora, c’est tout dire, —car je ne veux pas dire tout. [j’ai arrêté ma précédente lettre, ô Thimothée ! à ce passage imprimé dans l’ancienne revue de Paris et, un mot illisible, réimprimé dans l’introduction de mon Voyage d’Orient.(2 où la sombre et belle créature me donna une commission pour Munich. Voici la suite, biffé] |
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