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| Les Etiquettes | C'est grâce à la découverte du principe de la lithographie par Senefelder, en 1796, que l'imprimerie put reproduire des images de plus en plus complexes.
Le procédé fut amélioré en 1837 par le Français Godefroy Engelmann, qui mit au point les bases de la chromolithographie.
Il fut désormais possible de reproduire des dessins en couleur par des impressions successives.
Les premières étiquettes de liqueur étaient imprimées, certaines en gravure sur bois, et pour d'autres lithographie en noir sur fond blanc.
La majorité des étiquettes anciennes date de 1885 aux années 1910, imprimées en chromolithographie et souvent vernies.
Le plus important fond d'étiquettes anciennes, classées par type de produits est conservé au service du dépôt légal de la Bibliothèque nationale.
Quelques 6 millions d'étiquettes originales sont conservées au centre d'archives de l'institut national de la propriété industrielle à Compiègne.
Ces marques déposées entre 1857 et 1883 n’apparaissent que dans les registres originaux conservés à Compiègne.
A partir du 1er janvier 1884, les marques déposées ont été publiées dans le bulletin officiel de la propriété industrielle.
Certains modèles d'étiquettes peuvent être datées. Mais toutes les étiquettes imprimées n'ont pas fait l'objet d'un dépôt de marques, notamment les modestes passe-partout proposées par les imprimeurs aux petites entreprises qui n’ont ni le besoin ni les moyens de se prémunir des contrefacteurs.
[Daniel Bordet, Les étiquettes de liqueur, la Vie du Collectionneur, N° 473, 5 septembre 2003]. |
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Depuis le début du XIXe siècle, d'innombrables étiquettes auraient été pour des alcools, des camemberts, des fils à coudre, des savons, des cigares, des hôtels...
L'étiquette a suivi l'évolution stylistique des grands courants artistiques, graphiques et typographiques.
Si les années 1950 sont pauvres dans le domaine de l'étiquette, les années 1960 ont vu l'émergence de modèle commandé à des graphistes, avec des étiquettes qui ont de plus fait partie intégrante du packaging.
On peut distinguer les étiquettes mobiles (étiquettes à support, étiquettes à cheval, se fixant aux objets avec une épingle, étiquettes cousues, étiquettes en carton, fixé aux objets moyennant d’un fil ou d'une ficelle) et les étiquettes gommées, en papier, de formes diverses, que l'on colle simplement sur les objets.
[Daniel Bordet, Les étiquettes dans tous ses états, la Vie du Collectionneur, N° 429, 27 septembre 2002
Document-Collection privée Jacques Clémens]. |
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